Le point sur les dernières nouveautés en matière de e-santé
La télémédecine est un domaine qui évolue constamment et les spécialistes ne cessent de proposer de nouvelles méthodes de soin très performantes. En Suisse, les experts de l’École polytechnique fédérale de Lausanne travaillent sur la création d’une puce sous-cutanée qui servira de carnet de santé numérique. A part cette technologie médicale futuriste, les malades de 2013 ont déjà accès à différents outils pour faciliter le « Quantified Self » ou mesure de soi.
Le numérique au service des patients
Depuis 2007, le mouvement « Quantified Self » permet aux consommateurs de recueillir eux-mêmes leurs paramètres corporels mesurables (taux de graisse, rythme cardiaque, pression artérielle, oxygénation du sang, etc.) et de les transmettre aux médecins traitants ou les partager sur les réseaux sociaux. C’est cette nouvelle tournure qui a incité la Commission Nationale Informatique et Liberté à mettre en place des mesures sécuritaires sur le partage de données physiologiques.
Quantified Self : le capteur d’activité
Dans le domaine du « Quantified Self », il y a le capteur d’activité comme Fitbit qui permet de mesurer les mouvements grâce à un accéléromètre et ou le Fitbit One doté d’altimètre pour quantifier les ascensions ou analyser le déroulement du sommeil. Chez Nike et FuelBand, le dispositif de suivi du sommeil est relié à un smartphone pour faciliter le partage des informations. Pour Basis, l’appareil est doté d’un capteur de fréquence cardiaque optique, de température et de transpiration afin de recueillir les données sur l’intensité de l’effort.
Les tensiomètres
Les Français sont les mieux servis avec le tensiomètre Withings connecté sur le « iPareil », téléphone qui enregistre la valeur de la tension artérielle. A part le suivi de l’hypertension, cet appareil est relié aux balances de la marque pour confronter les résultats obtenus avec ceux de la graisse.